Nouvelle

Alors, voici une nouvelle que j'ai écrite dans un de mes ( rares !! ) moments d'inspi...
Commentez please, j'aimerais faire des progrès !!


J’y vais. J’y vais pas.
A mes pieds, une étendue de vide, une infinité d’espaces qui plongent vers la vallée. Des arbres qui ondulent, loin, très loin, sous ce même vent qui ébouriffe mes cheveux.
J’ai mal. Je suis incapable de détacher mon regard du vide, là-dessous, mais mes doigts qui errent sur mon bras sentent bien eux, le sang couler. Du rouge. Sur mes doigts. Qu’est-ce que c’est que ce monde ?
Pourquoi il a fallut que je vienne ici ? Pourquoi a-t-il fallut qu’il me regarde et que je… succombe ? On m’avait bien prévenu que c’était dangereux ! On m’avait bien dit que je n’en reviendrai pas !
J’ai l’impression que tout mon corps vibre. Il tremble sous le vent, tremble avec les herbes longues autour de moi, tremble sous les coups de mon désordre intérieur. Je n’avais jamais eu peur du vide.
Je ferme les yeux. Des souvenirs me reviennent, presque incongrus dans cet esprit si fragile.
N’y va pas. Tu sais bien que tous ceux qui y sont allé ont souffert
Mais, avais-je répliqué, j’en ai assez de n’être que spectatrice. Une vie peut valoir la peine d’être vécue, non ?
Non. Pas à ce prix là ! Tu vas nous abandonner ?
Il me restera toujours la porte de sortie.
Ils la manquent toujours, ils sont trop craintifs. Tu seras comme eux.
Je veux le tenter !
Et quand tu reviendras, blessée par eux comme l’ont été tous les autres, tu viendras pleurer ici en me suppliant de te pardonner et d’effacer tes plaies. Il sera trop tard.
Trop tard… Elle avait raison depuis le début. Je sens quelque chose sur mes joues. Des larmes ? Voilà encore une expérience nouvelle. Tout est si douloureux…
- Attend !
Une voix. Sa voix. Je n’arrive pas à me retourner. De toute façon, je le connais si bien… Ce n’est pas la peine que je le regarde. Ses beaux yeux doivent être écarquillés, ses joues doivent être empourprées, il doit avoir les cheveux tous décoiffés par la course, car il a forcément courut pour me rattraper.
- Je suis désolé ! Je ne voulais pas faire ça ! Je t’en supplie, ne…
- Arrête.
Ma voix est grave, comme un reflet de ce que j’étais autrefois.
- Qui t’as dit ?
- On t’a vue… On m’a dit que…
Il s’arrête, je peux sentir son regard sur mon bras, sur mon poignet d'où le sang continue de goutter. Une porte de sortie que j’ai ratée. La suivante ne sera pas de même.
- Ne… Ne renonce pas à la vie parce que je ne veux pas de toi ! Tu es jolie, tu es même très belle, il doit y avoir d’autres garçons qui accepteront.
Je me retourne. Il est tel que je l’ai imaginé. Que voit-il, que fixe-t-il dans mon regard fiévreux ? Comprend-t-il que je l’ai regardé, absorbé, imaginé pendant des mois et des mois, oubliant de vivre pour lui alors que c’était ce que j’étais venue faire ? Il était tout à moi, j’avais ingéré chaque fibre de son corps, chaque expression de son visage, chaque parole qu’il avait prononcée, me plongeant avec délice et désespoir dans ce qu’on nomme la passion. Et d’un mot il s’était arraché à moi. Le rêve avait prit sa liberté et s’était évaporé.
- Je ne vivais que pour toi…
Ma voix n’était qu’un souffle.
- Que pour toi… J’étais venue au monde avec l’espoir de vivre, et j’ai vécu ! J’ai subi les sentiments, les sensations des hommes, la douleur des humains et la folie des vivants… J’ai comprit ceux qui disaient que la vie n’est qu’un océan de larmes. Mais tu étais là, comme une lumière sur la côte que veux rejoindre un naufragé. La lumière s’est éteinte.
A nouveau, je fais face à l’abîme. Je ferme les yeux, j’apprécie une dernière fois le souffle du vent sur ma peau et je me force à oublier la terreur. Suis-je donc si humaine pour craindre la mort là où je ne peux que renaître ?
Une dernière chose me retient. Je voudrais qu’il comprenne.
- Je vous enviais, autrefois, car vous aviez des sens et vous pouviez vivre avec la certitude de mourir. Mais une souffrance perpétuelle avec comme seul perspective des lendemains identiques, voilà tout ce que j’ai trouvé ici-bas. Oublie-moi.
- NON !
Il a crié alors que j’avançais. Un pas. Un seul.

Le sifflement du vent. L’appréhension du choc, là-bas, tout en bas…
Les perceptions s’effacent. Je ne sens plus rien. Je suis toute légère…
J’ouvre les yeux. Dans mon dos, je les sens, à nouveau présentes, comme aux innombrables jours d’autrefois. Je regarde le ciel. Je sais qu’on m’y attend. Je tends les bras aux nuages.

Sur la falaise, un garçon, seul, regarde s’évanouir au loin quelqu’un qu’il pensait connaître. La lumière du soleil resplendit sur les ailes qui battent dans son dos. Elle disparaît. Il ouvre la bouche, un seul mot résume tout.
- Un ange…


Voili voilou... une petite histoire qui trottait dans un coin de ma tête... ^^
( tiens, ilfudrita, tu pourrais pas mettre sur ce topic ton histoire refusée par un éditeur ? qu'on puisse voir nous !! )

Ouah Alia o_o

J'aime beaucoup beaucoup ta nouvelle ^^ Je suis super agréablement surprise !
Bravo bravo !

Sinon, tu as du mal me comprendre. J'avais dit que j'avais lu, lorsque j'ai fait un stage en maison d'édition, des manuscrits qui seraient refusés et qu étaient très bons, et j'ai dit aussi que j'avais commencé un "roman", mais je n'ai jamais rien envoyé aux maisons ^^
Mais je posterai peut-être une nouvelle (je vais en écrire un bientôt si j'ai le teps, je la mettrai quand elle sera finie ^^) !

Encore bravo !

Ooooups ^^'
* goutte *
dsl ... navé pas compris... ( oui, Hana-chan, l'othographe, je sais ^^ )...
Mais j'aimerais bien voir ce que t'écris en tout cas ^^

Je vais de ce pas poster quelque chose alors.

En tout cas, encore bravo pour ta nouvelle. Tous mes respects ^^

RESPECT MEC!!!!BRAVISSIMO!!!!!!moi, j'en posterai une ch'tite......;;mais vraiment merdique...quand j'aurais le temsp^^°

On veut voir ! on veut voir ! * tape sur la table *

je la retaperais vers............le 4 avril^^

au fait alia, est-ce que tu veux des petites critiques sur ton récit (il n'y en aura pas beaucoup, mais ça permet toujours d'avancer) ?

moi, j'accepte^_____^

bon, 100 ans plus tard, je reviens sur ta nouvelle ^^ J'ai revu que dans le premier message tu demandais des critiques pour avancer, donc c'est parti.
J'ai un ami avec lequel on s'échange nos écrits pour progresser l'un l'autre, et donc j'ai l'habitude avec lui de reprendre mot par mot tout ce qu'il m'envoie. Après c'est à lui de voir si mes remarques sont pertinentes ou pas en fonction de ce qu'il a voulu insuffler à son récit.
Je sais que c'est jamais agréable les critiques (même si on le demande), mais j'espère que ma démarche ne te gêneras pas ^^

Citation :

J’y vais. J’y vais pas.
Qu’est-ce que c’est que ce monde ?
Pourquoi il a fallut que je vienne ici ?
il doit avoir les cheveux tous décoiffés par la course, car il a forcément courut
Je suis toute légère

Alors dans ces phrases (si je peux me permettre), le truc c'est qu'elles choquent par rapport au reste du récit, parce qu'elles sont plus dans le style oral que écrit (et soutenu). C'est d'autant plus dommage pour la première phrase que c'est elle qui ouvre la nouvelle, et donc qui est censée donner le style général.
Pour les deux suivantes, la formulation des questions serait plutôt "Qu'est-ce que ce monde?" et "Pourquoi a-t-il fallu" (surtout que la phrase suivante tu la formules ainsi ^^)
Pour la quatrième et la cinquième, c'est peut-être personnel, mais les "tous et toute" me choquent un peu… (ah et pour l'avant dernière, il y a une faute à couru ^^)

Citation :

A mes pieds, une étendue de vide, une infinité d’espaces qui plongent vers la vallée. Des arbres qui ondulent, loin, très loin, sous ce même vent qui ébouriffe mes cheveux.

La encore c'est peut-être personnel, mais en général les "qui" sont moins élégants que les participes présents : "une infinité d'espaces plongeant", et pour la seconde phrase, deux pp ou deux "qui" seraient trop lourds, je pense qu'un présent ferait bien ^^ (la le "qui" choque pas)

Citation :

Elle avait raison depuis le début

La tu reviens sur une conversation qu'il y a eu longtemps auparavant. Donc pour la compréhension, ce serait peut-être mieux de mettre "avait eu", mais c'est à toi de voir c'est quoi le mieux pour le récit ^^

Citation :

Qui t’as dit ?

La c'est juste une faute, c'est "a" sans s


Voilou !!

tres bien observé, bravo........OxO

Waah jolie histoire. . . ça me rapelle une que j'avais ecrite il y a longtemps. . . en tout cas chapeau!! ^^

Et bah voilà, vivement qu'un éditeur te propose de l'éditer!!Bon Courage!!

Viiii!!! ce serait génialleuuuhh ^^

Oauip^^

Merci à toutes pour vos critiques ^^ Quant à éditer, si vous connaissez un éditeur maso présentez le moi XD

euh, mon prof de solfège a édité son livre de musiquologie (ça exite oui oui), si tu veux, je lui demande?

mais bien suuuuuuuuuuuur... XD

ok t'auras la rpéonse mercredi prochain ^^°

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Je plaisantais Mini-chan au cas ou t'aurais pas calé...
O_o

Hum?Ah bah j'avais aps calé.....hohohoho

*cache sa bouteille de saké derrière son dos*